Si vous avez le moral dans les chaussettes, une énergie en berne et décalée (coup de pompe dans l’après-midi mais sommeil perturbé le soir venu), des fringales qui augmentent ou un SPM (syndrome pré-menstruel) plus fort que d’habitude, vous subissez peut-être la dépression saisonnière, et des solutions existent pour mieux y résister.
1- D’abord, il faut s’assurer qu’il n’y a pas un autre problème sous-jacent : avez-vous une carence (en fer ? en magnésium ?), une thyroïde qui rame, une alimentation inadaptée à vos besoins ?
2- Ensuite il va falloir aider votre corps à compenser le manque de luminosité naturelle qui impacte vos horloges biologiques et vous fait marcher au ralenti :
- Maintenez un rythme le plus stable possible : horaires de lever/coucher réguliers, repas à des heures similaires chaque jour.
- Amplifiez les signaux chronobiologiques dans votre alimentation : beaucoup de protéines le matin avec peu de sucres, un déjeuner complet, un diner végétarien avec des féculents complets.
- Apportez lui en gouttes quotidiennes la vitamine D dont on manque en cette saison (c’est valable pour toute la famille !), et pourquoi pas une petite cure de magnésium (bisglycinate) surtout si vous êtes stressé.e et/ou exposé.e au tabac.
- Exposez vous le plus possible à la lumière du jour le matin : si le soleil est de sorti, une balade à la fraîche peut suffire, mais en son absence, une lampe de luminothérapie peut vraiment changer votre quotidien, d’octobre à avril.
Et quoiqu’il arrive, n’oubliez pas de respirer, bouger, prendre du temps pour entretenir les pensées positives (pour certains ce sera de la méditation, pour d’autres de partager au diner une bonne chose de sa journée…)
L’hiver nous invite physiologiquement à ralentir, cocooner, nous blottir dans une plaid moelleux avec une tisane chaude. Gardez autant que possible de l’espace pour prendre soin de vous.
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